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Une suite de la série "Orgueil et Quiproquos". Chapitre 14 : Le grand voyage Classé dans : Chapitre 14 — 18 décembre, 2012 @ 8:08 Quelques jours plus tard, les deux amoureux étaient prêts à partir. Amanda espérait juste qu’elle pourrait retourner dans sans époque en partant de Pemberley. Elle espérait aussi pouvoir retourner dans son ancien appartement sans croiser des personnes qu’elle connaissait. Pour cela, elle comptait demander à Elizabeth de l’aider. Ils quittèrent Georgiana, qui avait invité une amie à séjourner chez elle (sur la suggestion et l’insistance de son frère) le temps qu’ils seraient partis. Amanda pria alors tous les saints pour que son plan marche. Elle pensa très fort à Londres, comme elle l’avait fait pour retrouver Elizabeth. Elle prit la main de Darcy, et marcha très vite jusqu’à passer la porte qui se dressait en face d’elle, les yeux fermés. Une fois la porte dépassée, Amanda mit quelques secondes avant d’ouvrir les yeux. À sa grande satisfaction, elle avait réussi ! Elle se trouvait sur Fleet Street. Heureusement pour elle, Elizabeth n’habitait pas très loin. Ils partirent donc à sa rencontre. Elle avait un double des clés que lui avait confié Piranha, qu’elle prêta à Amanda pour qu’elle puisse récupérer ses affaires. Amanda lui emprunta également un peu d’argent pour payer leurs tickets de bus. Ils se rendirent ensuite à l’arrêt de bus le plus proche. Ils s’arrêtèrent à Hammer Smith, et cheminèrent jusqu’à l’appartement. Amanda savait qu’il serait vide à cette heure, elle entra donc sereinement. L’appartement n’avait pas changé depuis son départ, à part peut-être la plaque de béton qui recouvrait le pan de mur par lequel elle avait accédé à l’Angleterre Géorgienne. « Un cadeau de Michael sans doute. » Elle se rendit dans sa chambre, qui avait été vidée de tous ses effets personnels, entassés dans des cartons. Son téléphone se trouvait sur la commode. Elle l’attrapa et l’embrassa. Elle se mit ensuite en quête de son portefeuille, qui contenait ses papiers d’identité et sa carte bancaire. Elle remercia Dieu de lui avoir permis de retrouver tous ses effets importants. Pendant ce temps, Darcy la regardait chercher ses affaires, amusé de la voir pester ainsi lorsqu’un carton se renversait par terre. Puis, Amanda se changea, et prit une veste plus chaude que celle qu’elle avait en arrivant. Une fois chaque chose remise à sa place, Amanda referma la porte, et remit les clés dans sa poche. Elle dit alors à Darcy : « Vous devez porter des vêtements de cette époque ! Sinon, on risque de se faire remarquer… -Euh, oui, comme vous voudrez. » Amanda l’emmena donc dans divers magasins de Londres, où elle lui acheta deux jeans, un pantalon de ville, quelques chemises et T-shirts, trois sweats, une veste en cuir et une paire de baskets. « Et ben, heureusement que je ne vis plus ici, sinon je serais bientôt à découvert ! D’ailleurs, je me demande si de l’argent datant de 1813 vaudrait quelque chose dans les bureaux de change… J’irais voir, avec un peu de chance, ça pourrait marcher ! -Que veut dire “à découvert” ? -Ҫa veut dire que j’aurais dépensé plus d’argent que je n’en ai. -Ah. -Bon, on va aller boire un café, et vous en profiterez pour vous changer. » Ils se rendirent donc dans un Starbucks, en passant tout d’abord par un distributeur automatique. Darcy était abasourdi par cette époque tellement étrange. On pouvait récupérer son argent grâce à une grande machine à imprimer, et payer avec un morceau de plastique coloré. Les calèches allaient sans chevaux, l’air était irrespirable et le bruit, infernal. Ils s’installèrent à la terrasse, et Amanda commanda un café et un capuccino. Quand arriva la commande, Darcy regarda le capuccino d’Amanda d’un air intrigué. Elle sourit, et lui expliqua en quoi consistait cette boisson. « Ce genre de choses n’existe pas à mon époque. -Je me doute. Néanmoins, c’est excellent. Vous voulez goûter? -Pourquoi pas? » Il goûta donc dans la tasse d’Amanda, mais la présence de la mousse lui donna une impression désagréable. Il se contenta donc de boire son café. Amanda paya, et ils s’en allèrent vers chez sa mère. Ils arrivèrent un quart d’heure plus tard. Amanda sonna, anxieuse. Sa mère lui ouvrit, étonnée de la voir. Elle se jeta dans les bras de sa fille et l’étreignit de toutes ses forces. « Mais ou tu étais passée? Piranha m’a raconté une histoire très étrange, et je n’ai pas vraiment compris… -Justement, avant tout, je voudrais te présenter mon mari. -Quoi ? Tu veux dire ton petit copain ? -Non, je voulais bien dire « mon mari ». -Tu plaisantes bien sûr ? -Maman, je te jure que non ! -Mais, ma chérie… -Laisse-moi t’expliquer, et je te jure que ça sera plus clair. -Je veux bien. » Ils entrèrent dans l’appartement, et s’installèrent à la table de la cuisine. Amanda lui expliqua alors ce qu’il s’était passé depuis qu’elle avait découvert Elizabeth Bennet dans sa salle de bain. Sa mère ne pût y croire. « Alors tu es vraiment mariée… Mon dieu, ma chérie, je suis si heureuse ! Mais j’ai tellement de mal à y croire… -Je comprends… -Le principal, c’est que tu sois heureuse. Monsieur, j’espère que vous vous occuperez bien de ma fille. -Je vous le promets, lui répondit-il en prenant la main d’Amanda. -Vous voulez passer quelques jours ici ? -Je pensais aller voir papa d’abord, puis revenir ici avant de repartir chez nous. -OK. Alors vas-y vite, ton frère est affolé depuis que tu es partie. -Kev, affolé ? Tu plaisantes là ? -Je sais qu’il a pas l’air comme ça, mais au fond, il t’adore. -Si tu le dis. Bon, on y va, tâche de ranger ton appart’ pour la prochaine fois, c’est toujours autant le bordel depuis que je suis partie ! -Allez, va-t-en ! -D’accord. À plus tard maman. -Bisous ma chérie. » Sur ces mots, elle referma la porte derrière Amanda. Elle emmena ensuite Darcy dans une station de location, pour louer une moto. Une fois celle-ci enfourchée, elle montra à Darcy comment se tenir, et lui recommanda de bien la tenir par la taille. Elle se délectait par avance de la réaction de son époux. Quand la moto rugit, Darcy lâcha Amanda, effrayé. Son épouse lui intima alors de bien se cramponner à elle, si il voulait rester en vie. Il s’exécuta, et Amanda démarra. Plus elle prenait de la vitesse, plus elle sentait son mari enserrer sa taille. Il était terrorisé ! Jamais une calèche n’aurait atteint une telle vitesse ! Il n’osait pas ouvrir les yeux. Il voulait demander à Amanda d’arrêter cet engin, mais il ne pouvait pas lâcher ses mains. Il se contenta donc d’attendre la fin de ce trajet épouvantable. Lorsqu’il osa ouvrir les yeux, Amanda était sur le point de s’arrêter sur une aire de repos. Dès qu’elle coupa le moteur, il sauta de cet objet diabolique et arracha son casque de sa tête. « Mais enfin Amanda, comment pouvez-vous monter sur un engin pareil ? demanda-t-il, visiblement très secoué. -C’est très commun ici ! réussit-elle à répondre entre deux hoquets de rire. -Mais n’est-ce pas dangereux ? -Si bien sûr, mais vos équipages sont aussi dangereux ! Imaginez qu’un essieu se casse, et que la voiture se renverse ! L’effet est le même. -Oui, mais cette vitesse… -Quoi, le petit 110 ? Heureusement que je ne roulais pas plus vite alors ! Ne vous inquiétez pas, c’est un moyen de transport aussi sûr qu’un autre. » dit-elle pour le rassurer. Il ne trouva rien à répondre à cela. Ils repartirent quelques minutes plus tard, et Amanda remarqua que son époux la serrait moins fortement, ce qui la fit sourire. Ils arrivèrent une vingtaine de minutes plus tard. Amanda sonna à la porte de chez son père, appréhendant sa réaction Pas de commentaire -- Toutes mes excuses Classé dans : Autres — 18 décembre, 2012 @ 7:37 Désolée à tous pour le retard, c’est vrai que j’ai été assez prise ces dernières semaines… J’ai eu un devoir assez long et important à rendre, qui m’a pris énormément de temps! Mais maintenant, je l’ai rendu, et je vais profiter des vacances pour me remettres à écrire, car je suis affreusement en retard… Je m’en excuse,